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La crise sanitaire liée à la COVID-19 a eu un impact très sévère sur le tissu industriel français. Avec une économie à l’arrêt pendant plusieurs semaines, les confinements successifs et un futur incertain, les différentes étapes de la chaîne de production furent lourdement bousculées. Au moment où le monde commence à retrouver une certaine « normalité », l’explosion dans la demande de ressources et l’instabilité des chaînes d’approvisionnement ont mis une pression trop forte sur les acteurs économiques, produisant une hausse conséquente dans les coûts de production. Parmi les secteurs le plus touchés, le transport routier des marchandises est l’un des premiers à subir cette augmentation des coûts de plein fouet. Voici les dernières tendances du secteur.


1er Semestre 2021 – Des hausses significatives +14,7%

 

 

Chiffres clés

+14,73%

Depuis décembre 2020

+2,2%

Augmentation des salaires (hors primes) et frais de déplacement

+1%

Augmentation des péages

+2,7%

Augmentation Autres coûts 2021 (détention de matériel, maintenance, structure)

+20%

Des transactions en Juin 21 par rapport à Mai 21, Ce qui correspond à une augmentation réelle de 5% (ramenée à un nombre de jours travaillés équivalent).

Évolution du prix médian

 

Indice CNR Gazole professionnel du mois de juin 2021
159,71
+2,56%
par rapport au mois précédent
Base 100 officielle CNR : 12/2000

Baromètre Juin 2021

 

Le trinôme Prix, Activité, Intensité est orienté à la hausse

Dynamique soutenue et robuste

Le secteur du transport routier sort renforcé d’un premier semestre que l’on annonçait plein d’embûches

Second semestre 2021 = rebond économique

Inflation et capacité critiques les mois prochains

À retenir

La hausse dans le transport routier de marchandises est dû à plusieurs facteurs, notamment :

  • Raréfaction du nombre de chauffeurs et camions disponibles
  • Augmentation de la demande 2021 VS 2020
  • Augmentation du cours des Matières Premières (Pétrole – Gazole)
  • La crise COVID a fortement impacté le TRM (+6,8%)
  • Des Transporteurs routiers souhaitant profiter de la bulle spéculative du transport maritime

Nous constatons donc que parmi ces causes, des phénomènes conjoncturels comme l’explosion de la demande post-COVID ou le manque de chauffeurs pourraient être considérés des évènements passagers. Or, il est trop tôt pour savoir si l’augmentation du cours des matières premières comme le pétrole ou la forte augmentation dans le coût du transport maritime seront des phénomènes structurants, ou si la normalisation progressive de l’activité pourrait se traduire par une baisse dans le coût du transport routier à moyen terme.

 

Sources : CNR  & UPPLY