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Alors que le marché évolue avec de nouveaux acteurs (start-ups, économie collaborative, technologies mobiles), certaines entreprises réfléchissent à changer le modèle classique actuel TMC + OBT. Un schéma favorisant les acteurs historiques, mais manquant souvent de flexibilité. Portés par les attentes de nos clients et des voyageurs professionnels, soyons disruptifs et imaginons un nouveau modèle.


Objectifs : Répondre aux attentes des voyageurs et aux besoins de l’entreprise

Ce modèle doit répondre aux attentes essentielles des voyageurs professionnels. Il s’agit de simplicité d’utilisation, de fluidité mais aussi de tarifs compétitifs sans oublier la qualité de service. Côté entreprise, le programme doit assurer la sécurité des voyageurs et permettre de façon extensive un suivi budgétaire.

Intégrer une solution de paiement innovante

Afin d’être disruptif, nous prenons le parti de responsabiliser les voyageurs et de leur donner un maximum d’autonomie grâce à une solution de paiement innovante telle que Revolut Business.

Au travers d’une application mobile très ergonomique et fluide nous mettons à disposition des cartes affaires prépayées également attachées à une plateforme administrative. Ceci permettra aux voyageurs de réserver en direct auprès des transporteurs et hôteliers. Nous éviterons ainsi toutes plaintes du type « j’ai trouvé moins cher… « , « il n’y a plus de disponibilité… ». Le voyageur est responsable de sa réservation. Toute réclamation devra être effectuée directement auprès du transporteur / hôtelier.

Les paiements et recharges peuvent être soumis à validation et l’ensemble des dépenses (voyages et notes de frais) est consolidé dans un dashboard permettant un suivi détaillé. Autre avantage non-négligeable lors des déplacements à l’étranger, ces cartes affaires permettent les paiements multidevises sans commissions.

Renforcer et concentrer les partenariats fournisseurs

En parallèle, nous optons pour l’arrêt de la gestion de programmes air et hôtels chronophages dont les gains sont difficilement calculables. Nous nous concentrerons uniquement sur les fournisseurs disruptifs, stratégiques (ou monopolistiques) avec qui conserver des tarifs négociés. À titre d’exemple :
– Aérien : Air France (limité au strict minimum), Easyjet 
– Ferroviaire : Eurostar, SNCF, Thalys, Trainline
– Hôtelier : Airbnb for Business, Booking for Business 
– VTC : Kapten, Uber

De préférence, nous développerons des liens directs avec ces acteurs et engagerons des partenariats avec d’autres prestataires de services (assurance, remboursement des billets aériens, conciergerie…) accessibles depuis une plateforme interne de « Travel Community Management ».

Cette plateforme permettra en parallèle de donner des conseils et astuces aux voyageurs sur leurs déplacements, de les informer sur les nouvelles applications dédiées aux voyageurs professionnels et de créer une communauté des voyageurs, chargés de voyages pour échanger sur leurs expériences.

Le challenge :  La sécurité des voyageurs

Enfin, le challenge le plus grand de notre programme est de répondre aux obligations légales en termes de sécurité des collaborateurs. Pour cela, nous proposons la mise en place au sein du département « sûreté » de l’entreprise une cellule en charge de suivre les événements climatiques et sécuritaires au niveau mondial couplé à une géolocalisation des voyageurs par le biais de leur téléphone mobile.

En résumé, nous proposons :

– De donner une forte autonomie aux voyageurs
– Un mode d’utilisation comparable au loisir avec des acteurs innovants
– D’en finir (ou presque) avec les acteurs historiques (TMC, OBT, carte logée)
– D’en finir avec les tâches chronophages du travel management (programmes air et hôtels, « service clients » auprès des voyageurs)
– De se concentrer sur les partenariats fournisseurs
– D’apporter un service d’information et de communication aux voyageurs

Le travel manager se transforme en travel community manager.

Christophe Drezet
Associé EPSA – Directeur de la BU Voyages et Déplacements