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Le grand sujet de la rentrée est la crise dans l’approvisionnement et la hausse du prix des matières premières. Les causes de cette situation ont déjà été évoquées dans cet article ; maintenant, la question qui se pose est : comment les entreprises peuvent-elles y faire face ? Voici quelques idées.



La crise sanitaire liée à la COVID-19 a perturbé toutes les chaînes d’approvisionnement du monde à cause de la forte dépendance à la Chine des différents acteurs du secteur productif.

Les besoins en ressources, composants et main-d’œuvre venant du géant asiatique sont énormes ; le monde ayant fait le constat douloureux de ceci pendant les premiers mois de la pandémie. Que cela soit de manière directe, avec l’achat de matériel ou de produits, ou indirecte, avec l’achat auprès des fournisseurs européens dépendants, eux aussi, de la Chine, la France, aussi bien que la plupart des pays avec un secteur industriel conséquent, ne peut pas songer à la substitution des fournisseurs chinois au court terme.

La Chine tient toutes les cartes

Il y a d’autres alternatives au sourcing chinois, mais hormis la découverte de fournisseurs alternatifs présents dans d’autres pays, les solutions sont risquées et longues à mettre en place. Nous avons déjà évoqué comment le redesign to cost ou réingénierie du produit peut servir de palliatif au problème, mais cette approche demande un investissement en R&D et un horizon d’implémentation à moyen terme.

De ce fait, la solution la plus pratique est de renouer les liens avec les fournisseurs traditionnels, dont beaucoup sont situés en Chine. Avec l’ouverture progressive des frontières, les échanges se normalisent et les matériaux, ressources, pièces et composants commencent à réapparaître sur le marché mondial. Or, la problématique de la pénurie a laissé la place au problème de l’inflation et l’augmentation des prix. Celui-ci se doit aussi à des causes diverses, que nous avons déjà mentionnées.

Cependant, le fait de ne pas pouvoir voyager en Chine (car le pays est toujours fermé aux étrangers) présente des problèmes d’envergure pour les entreprises ayant leurs fournisseurs sur le territoire chinois. En premier lieu, la négociation est beaucoup plus difficile à distance, ce qui fait que l’option de faire face à l’augmentation des prix à travers la négociation se voit débilitée. D’une autre part, le contrôle de la réglementation européenne et le respect des normes des produits étrangers est impossible à effectuer sans se rendre sur place. Dernièrement, la politique RSE, qui est de plus en plus présente dans les stratégies business des entreprises, n’a aucune garantie d’être respectée, car il est très difficile pour les autres cultures de comprendre les enjeux de cette approche, chère aux Européens. Ainsi, tant le prix, comme la mise en compliance des normes internationales ou le respect de la politique RSE de chaque entreprise, se voient fortement impactés par la situation actuelle.

L’accompagnement expert comme solution

Face à toute cette problématique, la solution la plus pratique, moins risquée et rapide est de faire appel à des consultants déjà établis sur le territoire chinois. Les groupes implantés dans plusieurs pays garantissent une compréhension de la culture business locale, ce qui permet de maximiser tous les échanges avec les fournisseurs étrangers. Dans le cas spécifique de la Chine, le fait de ne pas pouvoir envoyer des acheteurs sur place pour effectuer une négociation ou un contrôle de qualité peut être surmonté en passant par les implants des groupes présents depuis des années là-bas.

C’est le cas d’EPSA, créateur et producteur de performance durable, qui est présent dans plus de 35 pays, avec plus de 700 collaborateurs à niveau international. En Asie du Sud, nous avons des bureaux en Chine, mais aussi en Australie, Malaisie et Corée du Sud. L’utilisation de nos services permet de maximiser les négociations grâce à l’intervention de nos acheteurs en Chine, qui sont très expérimentés dans ce domaine. Nos collaborateurs garantissent aussi le respect des normes et réglementations européennes pour assurer la conformité du produit et éviter les délais de livraison ou le renvoi de la marchandise non conforme. Finalement, puisque nos acheteurs ont une formation en ce qui concerne la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE), ils peuvent aussi veiller à que les entreprises françaises dépendant des fournisseurs chinois suivent leurs directives RSE, un volet fortement impacté par l’interdiction de voyageurs étrangers sur le territoire.

Pour toutes ces raisons, la stratégie la plus simple et la moins chère pour faire face à la fermeture actuelle de la Chine est de faire appel à des consultants présents sur le territoire. Nos experts se tiennent à votre disposition pour vous en parler davantage, en remplissant ce formulaire.